Pour une grande partie de la population, notamment les personnes habitant en dehors des centres urbains disposer d’un véhicule fonctionnel est une nécessité. En effet, lorsque l’on n’a pas accès à un réseau de transport en commun et que notre lieu de travail ainsi que les services et commodités se trouvent à plusieurs kilomètres, un véhicule personnel est vital. À cause d’une pénurie de composants devant perdurer dans les mois et années à venir, l’industrie automobile tourne au ralenti, par conséquent les livraisons de véhicules neufs souffrent d’un allongement majeur des délais de livraison. Cela pousse de nombreux acquéreurs à se retrancher sur les voitures d’occasion, ce qui augmente la demande alors que l’offre stagne, entrainant hausse de prix et baisse du nombre de véhicules disponibles. Cette situation ajoute une pression supplémentaire sur les éventuels acquéreurs se sentant pressés par le temps, qui peuvent omettre certains détails importants lors de leur achat, en voici quelques-uns dans cet article. 

Bien vérifier que les documents sont conformes.

Afin d’éviter toutes mauvaises surprises, il faut être particulièrement vigilant sur la conformité des documents que doit vous délivrer le vendeur de votre auto. Il faudra par exemple vérifier que le numero vin  (numéro d’identification véhicule), qui se trouve sur la carte grise est le bon. Ce numéro unique, rendu obligatoire par la directive européenne 78/114/CEE parue en 1975, permet d’identifier un véhicule de sa sortie d’usine, on le retrouve dans le champ E d’une carte grise. Sur le véhicule,  on le retrouve sur la plaque du constructeur, mais aussi sur le châssis de ce dernier.

Notons au passage que les caravanes et les remorques sont également concernées par cette réglementation. Vous l’aurez donc compris, cela permet aux autorités d’identifier les véhicules ayant été mis en circulation sur le territoire de l’union européenne. Par conséquent, cela permet aussi  à un éventuel acquéreur de s’assurer qu’il ne fait pas l’acquisition d’un véhicule volé ou dont les pièces motrices ne sont pas d’origine. Ainsi, on évitera bien des mauvaises surprises en étant particulièrement vigilant sur ce point. 

Pour rappel, lors de la formalisation de l’achat, plusieurs documents devront être établis et échangés, ils permettent d’officialiser la vente et au nouveau propriétaire d’immatriculer le véhicule en préfecture. Premièrement, la carte grise devra être délivrée au nouveau propriétaire, elle devra être barrée et la mention « vendu le » ou « cédé le » avec la datelheure de cession et la signature du vendeur devront y figurer. On y joindra le certificat de non gage, daté de moins dun mois, de même qu’un procèsverbal de contrôle technique qui devra être effectué au maximum six mois avant la vente. Enfin, le certificat de cession prouvant la vente viendra compléter l’ensemble de la paperasse nécessaire. 

Ces démarches, en plus d’être utiles et de protéger les vendeurs comme les acquéreurs, sont surtout obligatoires, il vaut donc mieux les observer scrupuleusement afin de ne pas s’exposer à des amendes lors d’un contrôle routier opéré par les forces de l’ordre. Bonne nouvelle, depuis quelques années les démarches ont été simplifiées et peuvent désormais être réalisées via internet.